IDABLHOT : En 2017, 72 pays pénalisent encore l’homosexualité

Tous les ans, le 17 mai, journée internationale de lutte contre les LGBTphobies, commémore la suppression en 1990 par l’OMS de l’homosexualité de la liste des maladies mentales. 27 ans plus tard, la situation mondiale reste contrastée. L’Inter-LGBT appelle à la mobilisation pour la dépénalisation universelle de l’homosexualité.

Depuis l’année dernière, les évolutions restent timides. Seuls 2 pays ont dépénalisé l’homosexualité en 2016, rejoignant la liste toujours plus longue des pays autorisant les relations entre personnes de même sexe.
Face à cela, la répression se durcit ailleurs. Révélée en avril dernier par des journalistes indépendants, les purges dont sont victimes les homosexuels en Tchétchénie restent sans précédent depuis des décennies. Une répression systémique a été mise en place dans la plus grand d’impunité par la police et le gouvernement tchétchènes. Nous avons ici une pensée pour les victimes et les militant-e-s qui de battent sur le terrain dans des conditions hostiles.

Ailleurs dans le monde, 72 pays pénalisent encore l’homosexualité dont 13 de la peine de mort. Il est absolument essentiel que les diplomaties progressistes restent pleinement mobilisées à l’ONU afin d’obtenir la dépénalisation universelle de l’homosexualité.

L’Inter-LGBT appelle également les nouvelles équipes qui vont se mettre en place au ministère des Affaires Étrangères à poursuivre cette politique de promotion de l’égalité et de lutte contre les discriminations, partout et de toutes sortes ; également contre les personnes trans toujours considérées comme des « malades mentales » par l’OMS. Il est urgent que les organisations internationales progressent sur les thématiques du genre et de l’orientation sexuelle.

En ce sens, l’Inter-LGBT appelle à se rassembler ce jour à 16h30 à Trocadéro aux côtés du comité IDAHOT France et ce samedi à 14h Place de la République aux côté de Aides.