Pour l’Inter-LGBT, les études sur le genre sont un objet de recherche qui doivent continuer à être financées !

Les domaines d’intérêt majeur (DIM) de l’Île-de-France incluaient depuis 2006 les études sur le genre. Dans le nouveau plan de Mme Pécresse, le genre a disparu, mais aussi les mots-clés femmes et droits.

 

LGBTphobie à l'écoleLors de la campagne pour son élection, Mme Pécresse déclarait ne pas vouloir « subventionner la théorie du genre ». Non, il n’existe pas de « théorie du genre », qui viserait à « l’indifférenciation des sexes » selon elle. En revanche, il existe des recherches sur le genre, qui peut être défini parfois comme un outil d’analyse, parfois comme un système de hiérarchisation entre les sexes, les deux définitions n’étant pas incompatibles.

 

Lors de la campagne pour son élection, Mme Pécresse rappelait également que « rien ne vaut une femme pour faire le ménage ». L’Inter-LGBT rappelle à Mme Pécresse que si les études sur le genre sont nécessaires, c’est justement pour déconstruire ce genre de stéréotypes, dont peuvent être à la fois victimes et vectrices les femmes elles-mêmes, y compris celles jouant un rôle de premier plan.

 

Déconstruire les représentations, lutter contre les inégalités, passe par des études conduites par des chercheurs/ses. Ce sont ces études qui servent à construire et diriger l’action publique, notamment en faveur de la lutte contre les inégalités entre les femmes et les hommes.

 

L’Inter-LGBT condamne donc le choix fait par Mme Pécresse de ne plus accorder de subventions à ce domaine de recherche.