Le 8 mars : non au sexisme, à la lesbophobie, la transmisogynie, la transphobie, la biphobie/panphobie et l’intersexophobie ! Égalité pour tou·te·s !

La journée internationale des droits des femmes est l’occasion d’exiger l’égalité de droits pour toutes les femmes et minorités de genre. Aujourd’hui encore, les femmes et les minorités de genre sont moins payées. Elles sont la cible de violences physiques, sexuelles et symboliques. Elles ne disposent pas des droits qui leur permettraient de construire leur vie et leur famille en toute autonomie. Nous exigeons la fin des violences cispatriarcales et des droits pour tou·te·s ! 

Nous exigeons une égalité de rémunération, un égal accès au travail et un droit à travailler dans de bonnes conditions pour tou·te·s !

Nous exigeons une politique efficace pour parvenir à une réelle égalité salariale. Une réelle égalité de rémunération entre les personnes quelles que soient leur orientation sexuelle et/ou leur identité de genre. La mise en place de politiques efficaces pour mettre fin aux discriminations des femmes et des minorités de genre, lesbiennes, bies et pans et des personnes trans et intersexes. La liberté de travailler pour les travailleur·se·s du sexe en abandonnant les politiques répressives et en finançant des programmes de santé communautaires œuvrant à la santé et la sécurité des travailleur·se·s du sexe.

Nous exigeons un égal accès à la santé physique, mentale, sexuelle et reproductive, et le respect de notre intégrité physique et psychique ! 

Nous exigeons que tou·te·s puissent choisir librement d’avoir ou non des enfants. Pour cela, nous exigeons de garantir un meilleur accès à l’avortement et la contraception et nous soutenons nos sœurs et nos adelphes qui s’en voient privé·e·s. 

Nous exigeons la liberté de fonder une famille, le droit de conserver ses gamètes et la reconnaissance des liens de filiation gratuitement pour toutes les personnes, femmes, trans, cis, hommes trans, personnes non-binaires, sans discriminations fondées sur l’orientation sexuelle et/ou l’identité de genre.

Nous exigeons la fin des mutilations des personnes intersexes et des traitements qui leur sont imposés dès le plus jeune âge sans qu’elles puissent donner un consentement éclairé. Nous exigeons également que leur soit donné accès à leur dossier médical.

Nous exigeons un accès facile et gratuit à une contraception et une prévention contre les maladies et infections sexuellement transmissibles. Il est nécessaire de faciliter l’accès aux soins relatifs à la santé sexuelle pour les femmes lesbiennes, bies et pans, les personnes trans et les minorités de genre, sans discrimination de la part du personnel médical fondée sur l’identité de genre, l’orientation sexuelle et/ou la nationalité. Il faut également favoriser l’accès à Prep pour celle et ceux qui le souhaitent. 

Nous exigeons un accès facile et gratuit à la prise en charge de la santé physique et mentale des femmes lesbiennes, bies et pans, des personnes trans et intersexes et des minorités de genre. Il est nécessaire de mettre en place une politique prenant en compte les spécificités liées à la santé physique et mentale des femmes lesbiennes bies et pans, des personnes trans et intersexes et des minorités de genre. 

Nous exigeons que les personnes trans et non-binaires aient un accès libre, facile et gratuit aux soins et médicaments nécessaires à leur transition

Nous exigeons la fin des violences médicales et obstétricales qui touchent les femmes lesbiennes, bies et pan, les personnes trans et intersexes et les minorités de genre. 

Nous exigeons une réelle lutte contre les violences sexistes, sexuelles, lesbophobes, transmisogynes, transphobes, biphobes, panphobes et intersexophobes ! 

Nous exigeons que soit mise en place une politique ambitieuse de prévention de ces violences et de prises en charge des victimes, qui tienne pleinement compte de leur orientation sexuelle et/ou de leur identité de genre.  

Nous exigeons la reconnaissance de la lesbophobie, de la biphobie/panphobie, de la transmisogynie, de la transphobie et de l’intersexophobie et de leur spécificité par les institutions en charge de définir les catégories de la langue et par le droit français, européen et international. 

Nous exigeons l’effectivité des lois anti-discriminations fondées sur l’orientation sexuelle et/ou l’identité de genre, notamment en sanctionnant les manquements des personnes, des entreprises et des institutions publiques.  

Nous exigeons aussi l’accès à l’asile et aux soins des personnes subissant des violences en raison de leur orientation sexuelle et/ou de leur identité de genre.  

Nous exigeons un égal accès à l’éducation et à la formation ! 

Nous exigeons que les femmes et les minorités de genre aient un égal accès à l’éducation et à la formation, sans qu’elles soient discriminées sur la base de leur orientation sexuelle et/ou de leur identité de genre. 

Il doit être mis fin aux violences sexistes, sexuelles, lesbophobes, transmisogynes, transphobes, biphobes, panphobes et intersexophobes ayant lieu au sein de l’école et de l’enseignement supérieur, qu’elles émanent du personnel enseignant ou des camarades de formation. 

À cette fin, il est nécessaire que soit facilitée la scolarité des jeunes personnes trans, en questionnement et/ou intersexes et que les établissements d’enseignement et de formation respectent le genre et le prénom d’usage pour nommer, appeler et inscrire dans les registres les élèves qui en font la demande, sans imposer l’accord parental. 

Nous soutenons toutes les femmes et minorités de genre dans leur combat pour l’émancipation et la liberté de vivre leur vie en toute autonomie !  

Nous soutenons les femmes et les minorités de genre qui subissent le racisme, l’antisémitisme, l’islamophobie, le validisme et la grossophobie.  

Nous soutenons leur liberté de pratiquer et d’exprimer leur religion comme elles, iels et ils le souhaitent.  

Nous exigeons notamment la suppression de la prise en compte des revenus du ou de la conjoint·e pour le calcul de l’AAH. 

Solidaires des combats pour les droits des femmes dans le monde entier, nous exigeons donc la fin des violences faites aux femmes et aux minorités de genre, la fin de la lesbophobie, de la biphobie/panphobie, de la transmisogynie, de la transphobie, de l’intersexophobie ! Nous exigeons des droits pour les femmes et les minorités de genre qui nous permettent de mener nos vies librement et affranchi·e·s du cispatriarcat !